L'actu : Découverte des noms de rues

Episode 1

Chaque mois la Municipalité, avec l’aide de l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de la commune de Bourgs-sur-Colagne, vous propose de découvrir, sur le site internet de la Commune, l’origine et l’histoire de nos rues, voies, chemins, places et placettes de nos bourgs, hameaux et lieux-dits avec leur vie d’hier et d’aujourd’hui.

Et, pour commencer, nous évoquons la Route nationale N°9 qui porte des noms différents à Chirac et au Monastier.

La Route nationale N°9 relie Moulins au Col du Perthus à la frontière franco-espagnole. Elle fut créée en 1824.

           Le décret du 5 décembre 2005 a entraîné son transfert quasi-intégral aux départements, dont celui de la Lozère sous la numérotation RD 809.

           Elle traverse la commune de Bourgs-sur-Colagne (créée le 1er janvier 2016) depuis la limite communale de Marvejols à la hauteur du haras de Raz jusqu’au lieu-dit Les Ajustons, peu après la confluence de la Colagne et du Lot. La section Chirac-Le Monastier fut réalisée en 1837,  traversa Le Monastier en 1839 et suivit jusqu’aux Ajustons en 1840.

           Après avoir franchi les cols de la Fageole et des Issartets à plus de 1100 m d’altitude,  la Route nationale 9 descend entre Aubrac et Margeride à Marvejols et suit dès lors la vallée de la Colagne jusqu’à sa confluence avec la vallée du Lot.

A Chirac, la Route nationale contourne par l’est et le sud le bourg médiéval, ancienne cité remparée dont il reste les contours et une grande partie de l’habitat médiéval, et aborde, deux kilomètres au sud, le bourg du Monastier. La Route nationale emprunta alors une emprise sur les jardins de maisons du bourg, préservant ainsi son centre ancien sur lequel nous reviendrons. A Chirac, la Route nationale désormais désignée RD 809 prit le nom de ‘Route du Val de Colagne‘ et celui ‘d’Avenue de la République‘ dans sa traversée du Monastier.

A Chirac, comme au Monastier, la plupart des maisons qui bordent cette artère principale furent construites entre 1840 et 1910 dans le calcaire jaune de la région avec toits de lauzes ; ce qui donne une belle impression de continuité avec l’habitat plus ancien des deux bourgs de Chirac et du Monastier, bien que leurs profils respectifs soient très différents

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